11/09/2013
Vercey, Juret, etc
Claude Vercey, qui a autre chose à foutre parce qu'il s'apprête à sortir une paire de Polder (dont un avec mon nom dessus), a quand même pris sur son temps de sommeil pour lire mon recueil Mon Vrai boulot, paru chez la concurrence, et dont il a donné une gentille critique.
J'ai rarement eu des lecteurs aussi précis, et ayant aussi bien mis le doigt sur le propos du texte. Merci à lui.
En attendant que notre oeuvre commune paraisse (chez Polder donc), en voici déjà l'illustration de couverture :
Certains auront reconnu le coup de crayon de Nico Juret.
Par ailleurs, ledit Nico Juret vient de lancer le magazine gratuit Patatras !, destiné au jeune public. J'en parle parce que :
1) je tiens une chronique dedans ;
2) Le lancement officiel aura lieu ce soir au Ludopole de Confluence (112 cours Charlemagne, Lyon).
Si vous venez on boira des coups.
10:00 Publié dans Bouts de peau | Tags : mon vrai boulot, polder, claude vercey, nico juret, patatras ! | Lien permanent | Commentaires (0)
07/09/2013
Humeur du jour et un peu de pub
mon poème tarde à se montrer ce matin
a dû traîner en route
a dû couper son réveil
à l'heure qu'il est
s'étire sûrement dans des remugles de mauvais vin
[...]
viens par ici
fais voir tes fesses que je te colle mes huissiers
ah mais
on a un contrat tous les deux
je t'extirpe de ton néant amniotique
et toi
tu me permets de vivre un jour de plus
[...]
si ça se précise
ma journée deviendra le sosie
d'une zone commerciale
en bordure d'autoroute
Poème extrait de Mon Vrai boulot, éditions du Pédalo ivre.
08:00 Publié dans Bouts de peau | Tags : mon poème, bordure d'autoroute, mon vrai boulot, humeur du jour, le pédalo ivre | Lien permanent | Commentaires (1)
04/09/2013
Un dernier truc à propos de la rose
Juliette
je t'excuse
tu n'as pas étudié l'onomastique
ni l'étymologie
ni la psycholinguistique
et puis
pour l'éternité
tu as quatorze ans et demi
à cet âge-là comme on dit
c'est déjà très bien que tu te poses ce genre de questions
de plus
toutes ces histoire d'hormones d'absolu de tragédie
c'est vrai que c'est plus urgent
mais puisqu'on a un moment et qu'on est entre nous
laisse-moi te dire une chose
LA ROSE SI ELLE PORTAIT UN AUTRE NOM
on s'apercevrait enfin
qu'elle pue
elle pue
elle pue et pire que la charogne
elle pue la charogne qui a peur de la mort
début de décomposition
noyée dans l'eau de cologne
exactement comme les aisselles
des vieilles bourgeoises du 6è
06:10 Publié dans Bouts de peau | Tags : juliette, 14 ans et demi, rose | Lien permanent | Commentaires (0)