20/09/2023
Juste après je commence à m'autocaricaturer
juste après
je commence à m’autocaricaturer
ce n’est pas grave
on a besoin de ça aussi
je suis une photo de philanthrope américain avec un bébé africain
je suis toutes les histoires d’un philanthrope américain
je suis toutes les histoires qu’un philanthrope américain a patiemment façonnées avec deux consultants en storytelling que je ne citerai pas
je suis toutes les histoires qu’un philanthrope américain s’est raconté à lui-même toutes ces années pour arriver à se regarder dans la glace
je suis le ressassement qui mène à l’auto-hypnose
je suis le récit qui devient la Vérité
je suis la Vérité d’un philanthrope américain en surpoids qui lentement se dévoile
Je suis un OOOOOOOOOOOOMMMMMMMMM qui résonne sur les six continents
08:52 Publié dans Spi, développement perso | Lien permanent | Commentaires (0)
02/09/2023
Grosse fatigue
Après neuf mois de travail acharné, mon recueil "Piéton" avec des illustrations de Laurent Santi et publié sous les bons auspices de Vanhonfleur Delabodega aux fabuleuses Éditions Ni Fait Ni À Faire est ÉPUISÉÉÉÉÉÉÉÉÉ...
09:07 Publié dans Gueuloir, Livre | Lien permanent | Commentaires (0)
28/08/2023
(ALLEZ, UN DERNIER POUR LA ROUTE)
Christophe prend soin d’ôter toute ambiguïté : on ne va pas faire le vide, on va prendre contact avec la réalité de son expérience, dans l’instant.
Matthieu précise : le méditant commence par la compassion pour tous les malheurs puis pour pas qu’elle s’enkyste passe à la joie pour toutes les joies puis pour pas qu’elle s’enkyste aborde l’impartialité pour étendre tout à tout puis pour pas qu’elle s’enkyste dérive vers l’amour altruiste et ainsi de suite, au besoin revenir à la joie ou à la compassion.
Fabrice insiste : dans la méditation il faut se tenir droit, et garder les yeux ouverts. Dignité, conscience.
Pour commencer, suggère Christophe, respirer. Prendre conscience de la respiration, sans chercher à faire quoi que ce soit.
Fabrice ajoute : rien n’est plus simple que de méditer mais nous avons du mal car nous ne sommes plus habitués à la simplicité.
Il y a des mondes autour de nous, reprend Christophe. Juste ici, en ce moment même. Pour y accéder il suffit d’arrêter le cours automatique de nos pensées et de nos actes.
Matthieu Alexandre Fabrice Christophe m’invitent à m’asseoir et croiser les jambes : je m’assois je croise les jambes.
Fabrice cligne de l’oeil : il suffit d’être là, simplement.
J’ouvre un fichier LibreOffice et note :
Mon Premier livre de développement personnel
À mi-page, centré, police 22.
Fabrice affirme, elle n’a rien rien de religieux ni d’ésotérique. Il parle de la méditation.
J’enregistre, je ferme – Fabrice me susurre qu’il s’agit de travailler avec tout ce qui arrive, perceptions pensées émotions – pas de se branler la nouille quinze ans au seuil des trucs, mais pleinement S’ENGAGER.
Car enfin, toujours d’après Fabrice il n’y a rien de définitif, tout peut se travailler – là ça me parle.
Un bouddha apparaît. Joufflu et jovial. Abdominal je respire en comptant les secondes. Me concentre sur sa belle face chauve. C’est toujours comme ça : ma muraille fuit, un bouddha apparaît. On visualise sa bonne face, on sait qu’il est sur une montagne.
Pourquoi un bouddha ? Je ne connais pratiquement rien au bouddhisme.
06:43 Publié dans Spi, développement perso | Lien permanent | Commentaires (0)