28/08/2023
(ALLEZ, UN DERNIER POUR LA ROUTE)
Christophe prend soin d’ôter toute ambiguïté : on ne va pas faire le vide, on va prendre contact avec la réalité de son expérience, dans l’instant.
Matthieu précise : le méditant commence par la compassion pour tous les malheurs puis pour pas qu’elle s’enkyste passe à la joie pour toutes les joies puis pour pas qu’elle s’enkyste aborde l’impartialité pour étendre tout à tout puis pour pas qu’elle s’enkyste dérive vers l’amour altruiste et ainsi de suite, au besoin revenir à la joie ou à la compassion.
Fabrice insiste : dans la méditation il faut se tenir droit, et garder les yeux ouverts. Dignité, conscience.
Pour commencer, suggère Christophe, respirer. Prendre conscience de la respiration, sans chercher à faire quoi que ce soit.
Fabrice ajoute : rien n’est plus simple que de méditer mais nous avons du mal car nous ne sommes plus habitués à la simplicité.
Il y a des mondes autour de nous, reprend Christophe. Juste ici, en ce moment même. Pour y accéder il suffit d’arrêter le cours automatique de nos pensées et de nos actes.
Matthieu Alexandre Fabrice Christophe m’invitent à m’asseoir et croiser les jambes : je m’assois je croise les jambes.
Fabrice cligne de l’oeil : il suffit d’être là, simplement.
J’ouvre un fichier LibreOffice et note :
Mon Premier livre de développement personnel
À mi-page, centré, police 22.
Fabrice affirme, elle n’a rien rien de religieux ni d’ésotérique. Il parle de la méditation.
J’enregistre, je ferme – Fabrice me susurre qu’il s’agit de travailler avec tout ce qui arrive, perceptions pensées émotions – pas de se branler la nouille quinze ans au seuil des trucs, mais pleinement S’ENGAGER.
Car enfin, toujours d’après Fabrice il n’y a rien de définitif, tout peut se travailler – là ça me parle.
Un bouddha apparaît. Joufflu et jovial. Abdominal je respire en comptant les secondes. Me concentre sur sa belle face chauve. C’est toujours comme ça : ma muraille fuit, un bouddha apparaît. On visualise sa bonne face, on sait qu’il est sur une montagne.
Pourquoi un bouddha ? Je ne connais pratiquement rien au bouddhisme.
06:43 Publié dans Spi, développement perso | Lien permanent | Commentaires (0)
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