10/02/2014
Stronzi, poesie, Margutte, etc
... et voilà, quant à ce que je te disais hier, cher Monde Cruel...
Ce n'est pas la première fois que des textes de moi passent des frontières en fraude (voir Eric Dejaeger), mais c'est la première fois que j'ai droit à une traduction.
Je suis particulièrement heureux que ces textes soient extraits de ma série Conneries, peut-être la meilleure partie de moi-même.
Un grand merci à toute l'équipe de Margutte, c'est à dire Gabriella Mongardi, Silvia Pio, Lorenzo Barberis, Jolanda Moletta, Attillio Ianniello et Laura Blenginio.
Et une pensée particulière pour Samantha Barendson, qui a assuré la version italienne - beau boulot !
11:23 Publié dans Conneries, Revues, Web | Tags : margutte, conneries, traduction italienne, samantha barendson | Lien permanent | Commentaires (0)
07/11/2013
Tambour
... et tout à coup il en a la certitude
non il n'y a pas de fatalité pas d'histoire pas de conjoncture macroéconomique
il n'y a qu'un sorcier sous une yourte qui tape sur un tambour en faisait brûler de l'encens
dans une tête de yak évidée...
10:01 Publié dans Conneries | Tags : chamane, tambour, certitude, conjoncture | Lien permanent | Commentaires (0)
17/10/2013
Courir
c'est facile d'arriver
après la fermeture
jouer du saxo sous la lune
quand il n'y a plus personne de vivant pour vérifier
ne vous apitoyez pas sur les poètes
on a nos comptes en Suisse
et nos soirées d'orgies masquées
les ratages on a ça dans le sang
je veux dire qu'on aime ça
surtout quand c'est
dans le sang
c'est pas nous qui courons
mais rien n'est au hasard
il est important
d'avoir une vue dégagée
on s'assoit
on sirote
tout est tranquille
eh
on va pas crever de froid par une si belle nuit
les bords de Seine sont faits pour ça
les bords du Tibre sont faits pour ça
et les décharges publiques
la lune est aussi pleine que nous
ça veut tout dire
chante chante mon vieux Pierrot
pour que tout soit parfait
il ne me reste plus
qu'à jouer la morte
un joli trou dans l'eau
...
14:37 Publié dans Conneries | Tags : lune pleine, les poètes, après la fermeture | Lien permanent | Commentaires (0)