08/03/2014
Ça gueule en mars !!!
Photo : Denis Svartz
En mars, il n'y a pas que des giboulées, des journées-hommages adressées par Vladimir Ilitch à la moitié de l'humanité et des anciens présidents piégés par leur portable.
Il y a aussi de la poésie. Et pas seulement au printemps des poètes.
Je voudrais d'abord signaler la parution du n°1 de la revue multimedia Sans-Titres, qui a eu la gentillesse de me prendre un texte.
Nettoyez vos lunettes et branchez les enceintes, y a à voir et à écouter.
Ensuite, ça va s'échauffer du côté de l'internationale des propriétaires de cordes vocales, et, en ce qui me concerne, ça commence le mercredi 19, avec la journée de débats La poésie, et maintenant ? , qui se tiendra à la bibliothèque de la Part-Dieu (30 bd Vivier-Merle, Lyon 3è).
La journée commencera à 9 heures et consistera en une série de tables rondes entrecoupées de lectures/performances de Claire Rengade, Katia Bouchoueva, Patrick Dubost et Armand le Poête...
J'y prendrai part à partir de 16 heures 45 dans un exercice de défense et illustration de la diversité poétique, en compagnie d'Annie Zadek, Mohammed El Amraoui, Emmanuelle Pireyre et Jean-Pierre Bobillot.
Les lectures/tables rondes/fauteuils/petits fours vous sont généreusement offerte par l'Arald et la bibliothèque municipale de Lyon.
A suivre...
10:05 Publié dans Gueuloir | Tags : mois de mars, journée de la femme, vladimir ilitch lénine, revue sans-titres, gueuloirs, lectures, arald, bibliothèque municipale de lyon, claire rengade, katia bouchoueva, patrick dubost, annie zadek, mohammed el-amraoui, emmanuelle pireyre, jean-pierre bobillot | Lien permanent | Commentaires (0)
09/02/2014
Les affaires reprennent
Cher Monde Cruel.
C'est encore moi.
Oui, je t'ai négligé.
Oui, les femmes les enfants les administrations le travail et tout le reste.
Mais ce n'est pas la raison principale.
La raison principale, c'était le Gros Truc en Prose.
Celui qui m'occupe depuis plus d'un an et demi.
Qui m'a fait déserter les bistrots.
Qui m'a pratiqué l'ablation d'un bon nombre d'heures de sommeil.
Qui a dû me foutre ma banquière à dos d'une façon ou d'une autre.
Alors, voilà : cette fois c'est fini. Je te le dis et je le répéterai sous la torture, je ne disséquerai plus une seule virgule avant au moins deux ans.
C'est que merde, d'abord.
Il n'y a pas que ça.
Dans la vie. À ce qu'on dit.
Il y a aussi le Syndicat qui s'internationalise.
Ça, c'est grâce aux bons soins de la grande Samantha.
C'est-à-dire que nous voilà en lien avec la "non-revue de littérature et autres" Margutte, en Italie.
Tu peux lire ça en italien, ou en français, comme tu préfères.
Et si mes rapports avec l'Italie et l'italien t'intéressent, tu peux toujours aller voir chez Polder si j'y suis.
Mais il n'y a pas que ça.
C'est que les affaires reprennent, dans le coin.
En mars, par exemple, tu me verras (avec ou sans les camarades du syndic) m'égosiller cinq fois en à peine dix jours.
Le mercredi 19 mars, d'abord, l'Arald organise une série de tables rondes autour du thème "La poésie et aujourd'hui".
Et ça déclamera sec : Bouchoueva, Bobillot, El Amraoui, Pireyre, Zadek... et mézigues, un peu vers la fin.
Le 22 mars, avec l'Espace Pandora et la Tribut du verbe au Clac'son (Oullins) à partir de 18 heures.
Puis, le 24 et le 25, braquage poétique au Carré 30 (Lyon) avec Bressande & Brérot.
Et pour finir, le Syndicat, en son nom pour le coup, ira chanter le printemps au CEDRATS le 31 mars.
Et après, qu'ils osent dire que les gens veulent plus bosser...
22:12 Publié dans Gueules de bois, Gueuloir, Revues, Web | Tags : gros truc en prose, lectures, syndicat des poètes, margutte, italie, brérot, bressande, arald, mohammed el amraoui, emmanuelle pireyre, annie zadek, jean-pierre bobillot, beau linge, la tribut du verbe, pandora | Lien permanent | Commentaires (1)
27/01/2014
Lendemain de lecture
il y a les courbatures
il y a le mal de tête
il y a le tapis de feuilles froissées sur la table du salon
et je vais me tordre sous le robinet pour ne pas avoir à laver un verre
qu'est-ce que tu dirais si j'ajoutais
que je n'ai pas dormi de la nuit
JUSTEMENT parce que tout était féérique
que l'énergie semblait inépuisable
et qu'elle circulait entre nous tous comme si
elle avait passé toutes ses vacances dans nos poumons
depuis l'âge de cinq ans
qu'est-ce que tu dirais si je te secouais
que je te sortais de ton rêve de Brad Pitt et de la plage déserte
pour te raconter encore une fois
que je panique
que ce pouvait très bien être la dernière
que je n'ai plus la moindre idée sur rien
que je n'ai plus de mélodie en stock
mon boulot consiste principalement
à me cogner la tête à un mur plusieurs fois par semaine
à savoir que c'est impossible
et à y aller quand même
pourtant
il doit y avoir quelques compensations
la preuve
je suis encore vivant pour en parler
17:17 Publié dans Gueules de bois, Gueuloir | Lien permanent | Commentaires (0)