08/10/2012
Tentative de description n°1850242 ID 1807 (Portrait à la fontanelle)
un
sale gosse
qui
ne
sait pas
goûter le monde
sans le mettre à la bouche.
même caca
même
pas bon.
sale gosse pas facile
à mâcher ses syllabes.
même cris
même
gros caprices tout vilains.
moi
c'est pour la vie
que je fais mes dents.
18:30 Publié dans Bouts de peau | Tags : bébé, monde, bouche, ouininininin... | Lien permanent | Commentaires (0)
06/10/2012
Ich
Je
Ne mange pas son avoine sur la bête
Je
A une main coupée dans la tête
Je
N'est pas une garantie d'authenticité
Je
Ne ment pas mais rêve d'uniformes
Je
Finit de commencer chaque matin
Je
N'est pas le fruit du hasard
Je
Ne se voit pas sur les passeports anthropométriques
Je
Ne sort que tard quand la nuit a ses chaleurs
Je
Ne fait pas de grandes théories sociétales
Je
Ne provoque pas le cancer
Je
Finit en toi en tue et ancien
Je
Ne se souvient jamais de rien
09:40 Publié dans Bouts de peau | Tags : poésie improvisée, je, peter lorre | Lien permanent | Commentaires (0)
04/10/2012
Mes couilles, Mickey !
Je viens de terminer une carrière de trois ans
Dans une enseigne de restauration rapide très connue
Pendant trois ans, je me suis levé
En me demandant de combien de boeufs de poulets et de porcs
J'étais indirectement responsable de la mort
Vingt-cinq minutes
C'était mon temps de trajet quotidien
Vingt-cinq minutes de jambes
Vingt cinq minutes à me faire pousser des jambes dans la tête
Vingt-cinq minutes
C'est le temps d'un accouchement de poème au forceps
Alors après on pouvait bien me dire
Un peu de compétitivité mon pote allez tu vieillis tu deviens mou
On pouvait bien me faire sentir aisselles à l'appui
Qu'il devenait impossible de faire la différence entre
L'odeur des boeufs les poulets les porcs de l'holocauste précité
Et mon moi odeur corporelle
M'en foutais j'avais mon poème
Vingt-cinq minutes
Pour poser ma bombe aux endroits stratégiques
Je sais comment éviter toutes les caméras
Un jour elle explosera
Et vous verrez les taches que fait le rire
Sur vos chemises réglementaires
11:43 Publié dans Bouts de peau, Gueules de bois | Tags : poésie, fast-food, mcdonald's | Lien permanent | Commentaires (2)