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22/03/2015

Simon, Paola, Jacques & moi

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Une critique des deux dernières livraisons du Pédalo Ivre, à savoir La Vie est trop vraie de Simon Allonneau et mon D'origine, est à lire dans le dernier numéro de la revue Décharge. Vous pouvez cliquer sur l'image pour l'agrandir, ou, mieux, vous pouvez commander la revue en cliquant sur le lien ci-dessus.

Merci à l'équipe de Décharge pour ces encouragements, et en particulier à Jacmo, si c'est bien l'auteur de cette chronique.

Quant à un axe Polder/Gros Textes/Le Pédalo ivre, je suis le premier à abonder dans son sens, d'abord parce qu'en tant que lecteur, ces maisons publient à mon sens ce qui se fait de plus vivant en poésie aujourd'hui, ensuite parce que, si le planning de publication du Pédalo avance comme prévu, la tendance devrait encore s'accentuer dans les mois qui viennent.

 

Dans un autre registre, Paola Pigani échauffée par quelques propos malheureux de Jacques Réda sur la poésie et l'oralité, m'adresse un petit clin d'œil sur son blog. 

Cara Paola, je suis bien d'accord avec toi, mais le droit à causer comme un vieux con reste un droit fondamental, pour ceusses qui ont écrit un jour des choses magnifiques comme pour les autres...

 

10/03/2014

Critique &

Cher Jibé Moinat,

 Je tenais à revenir sur la critique que tu as faite de mon bouquin sur le blog culturel Les Heures perdues.  

D'abord parce qu'elle est enthousiaste (merci à toi), mais surtout, parce qu'elle m'a fait réfléchir. 

Tu sais, Jibé (je me permets de t'appeler comme ça parce que j'ai l'impression qu'on a plus ou moins le même âge), j'ai toujours eu beaucoup d'admiration pour les gens capables de dire toutes ces choses profondes sur LA poésie, LE poète, etc. Ce n'est pas mon cas. Je suis même une sorte de débile profond dès qu'il s'agit de théoriser ou de généraliser quoi que ce soit. Par exemple, j'ai du mal à me faire à l'idée de défendre à tout prix la poésie parce que c'est de la poésie. Si je n'étais pas parvenu à me sortir de la tête l'idée universitaire selon laquelle la modernié poétique bonnefoyjaccottienne serait le seul salut à notre absurde époque où le langage a abdiqué ses prétentions sur le moi, le monde et la réalité, eh bien, putain, je n'aurais pas écrit ce bouquin et on ne serait pas là, toi et moi, à causer. Je crois même que si j'étais resté dans le milieu universitaire (si j'avais, mettons, fait une thèse, préparé l'agrègue, etc), j'aurais complètement arrêté d'écrire.

Bien sûr que je défends ma forme d'expression, certes, d'abord parce que c'est la mienne (faut pas déconner), mais je ne me définirai jamais comme pur poète, et d'ailleurs, en tant que lecteur, je n'ai qu'un critère : toute oeuvre d'art, ingurgitée ou régurgitée, doit me permettre de vivre un jour de plus sans devenir dingue et sans que la merde gagne.

D'où, peut-êtren l'aspect "chronique" de ce que je fais.

Mais tu sais, Jibé, il y a pire que moi. Il faut que tu connaisses un mec qui s'appelle Simon Allonneau. A côté de lui, je fais du Saint-Jean, du Ezéchiel, du Lautréamont, tellement il bosse, lui, dans l'anecdote toute sèche.

J'en parle ici parce que c'est un des rares, ces dernières années,  qui m'ait influencé au point de remettre en question tout ce que je pensais de la poésie. Pour une raison bien simple : c'est le roi de la débénabarisation du quotidien — et moi, le quotidien, la trivialité, et comment y survivre, c'est justement ce qui me questionne le plus en ce moment, littérairement parlant.

Et à cet égard, permets-moi une remarque.

Pour reprendre l'expression du sieur Thélot que tu cites dans ton article, bien sûr que la "verbalisation de la vie, [le] passage de la vie dans la parole" me passionne, mais "passer sa vie à ne rien faire, à ne rien faire" qu'y travailler me paraît être une sorte d'utopie accessible seulement à quelques rentiers/chroniqueurs mondains/semi-universitaires à chaire moitié fictive. Et je n'ai a priori aucune envie de lire une littérature qui fait comme si le travail, la femme, les gosses, les papiers de l'assurance et les pannes de la cafetière n'existaient pas.

Ne serait-ce parce qu'écrire sert aussi à chercher comment survivre à tout ça.

  

 

04/08/2013

Et sinon ?

François-Xavier Farine, sur son blog Poebzine, vient de poster la première critique de mon recueil Mon vrai boulot, à lire ici.

Je ne le connais pas, c'est dire si l'encouragement est agréable.

(Pour ceusses qui découvriraient ce blog à l'instant, le recueil en question ressemble à ça :

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, et pour les nostalgiques des tripatouillages sur les gondoles des libraires, la quatrième de couverture :


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Publié au Pédalo ivre, 99 pages.

Peut être acquis ici pour le prix de quatre demis (1).)



(1) Chez les derniers bistrotiers honnêtes, évidemment.