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11/03/2016

Une critique de mon dernier bouquin

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...avec tout ça je me m'étais même pas rendu compte que Patrice Maltaverne avait, en novembre dernier, publié une recension succincte et vachement bien vue de 99 noms d'un seul truc sur son blog Poésie chronique ta malle.

"Ce que j'apprécie, c'est le côté "ni Dieu ni maître !" qui ressort de ces poèmes courts.

Cette bonne dose d'anarchisme qui me donne envie de vivre plus intensément."

Je ne sais pas si on peut dire quelque chose de plus beau sur un recueil de poésies. Merci à lui !

 

99 noms d'un seul truc est toujours en vente sur le site des éditions Gros textes.

 

22/06/2015

C'est beau, c'est con, ça vient de sortir

 

Aime ta connerie.

Porte-la fièrement.

Plonge-toi dans le catalogue des éditions Gros Textes.

Et pendant que t'y es, découvre la poésie contemporaine.

Et l'œuvre du type qui a fait la couverture.

Et causes-en à ton libraire.

Car c'est joli, compact, ça tient dans la poche, ça fait 81 pages et et tout ça pour 7 euros.

Et ça rappe, et ça gratte, et ça décape, du moins on a bossé pour.

Bref, une date dans l'histoire de l'esprit humain.

Particulièrement dans un contexte contemporain.

J'aurais dû le dédier à Alain Finkielkraut, tiens.

 

 

29/01/2015

D'origine

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Après les fêtes, après les meurtres, après les soldes, après les opérations du cœur et les pseudo-polémiques zemmouro-houellebecquiennes, fallait bien essayer de relever la tête avec un peu de poésie. Ces jours-ci paraît donc D'origine, mon nouveau recueil de poésie parue dans la collection poésie du Pédalo ivre, dirigée par Frédérick Houdaer.

Première réaction à chaud, de François-Xavier Farine, que je remercie au passage :

Il s'agit de poèmes-slogans de poèmes-revendications de poèmes de révoltes tous azimuts, de poèmes qui gueulent au mégaphone de l'être, qui empoignent la liberté, toutes les libertés et toutes les injustices à bras-le-corps, de poèmes-performances aussi, de ceux qui n'ont pas non plus la tête pleine d'eau mais de poèmes qui s'appuient, au contraire, sur la réalité quotidienne (la plus « triviale », la plus ordinaire, en tout cas) - avec laquelle il faut sans cesse batailler - pour exister coûte que coûte, de poèmes vitaux donc, de poèmes de survie et de combat.

D'origine est commandable ici

...

 

il y a sûrement une guerre quelque part

 

ailleurs on relève les cadavres deux jours après le séisme

 

ailleurs encore il y a ce truc avec l'eau contaminée

 

et des enfants bizarres naissent aux abords d'une usine de teinturerie tatare

 

pendant ce temps-là

 

j'engraisse

 

j'engraisse

 

j'engraisse et les deux bourrelets qui paissent de chaque côté de moi

 

commencent à vivre leur vie propre

 

 

 

enfin

 

il aura fallu que j'ai quelque chose à dire sur les banlieues pavillonnaires

 

même si je préférais

 

- t'en souviens-tu ? -

 

avoir des trucs à dire sur le fait de baiser dans des monuments classés patrimoine UNESCO


...

 

 

PS : En même temps et chez le même éditeur paraît La Vie est trop vraie de Simon Allonneau. Bien que je ne fasse généralement pas de critique ici, je vous donnerai très prochainement des nouvelles de ce livre, tellement il m'a retourné le cerveau. D'ici là, , à la vôtre.