22/03/2016
C'est pas pour faire chier le monde avec mon chauvinisme stéphanois...
18:23 Publié dans fins de séries, Musique | Tags : quai du polar, bernard lavilliers, carnet de bord, plagiat par anticipation | Lien permanent | Commentaires (0)
27/02/2016
Un an de plus
t'es vieux quand même tes vieux ont décidé d'arrêter de compter
le temps passé depuis la dernière fois qu'ils t'ont vu sortir d'une chose gluante
qu'on appelle communément l'amour
t'es vieux
quand tu te rends compte que si on y réfléchit bien
à l'échelle du temps géologique
tu vas bientôt crever
t'es vieux quand tu en arrives à te dire qu'en fait
la poésie c'est jamais que le tuning de ceux qui n'ont pas le permis ni l'accent du Nord
et que si ça se trouve
c'est même pas une catastrophe
10:40 Publié dans fins de séries | Tags : anniversaire, être vieux, marre de compter, tuning | Lien permanent | Commentaires (0)
06/02/2016
Pas dire qu'il puait
je voulais pas dire dingue
je voulais dire que ce type doit être roi
manager comptable responsable marketing dans une région très lointaine
de notre cortex cérébral commun
je voulais dire
que je sais quelque chose sur lui :
il a gros
il a énorme
et c'est quelque part du côté des poumons
bien sûr il l'a déjà fait comme ça d'insulter des personnes et des biens que
lui seul apparemment peut voir mais
au moment où ça le prend
au fond vers les ordinateurs
il a quand même cette illusion — c'est pour ça que je l'aime —
que c'est quelque chose
comme une bétonnière
que ça tourne, que ça macère, que ça fait un boucan
à arrache un haussement de paupière aux vieux qui lisent le Progrès et le Figaro dans la salle périos
mais qu'il suffit de mettre assez de coups de pelle et qu'on peut
vider
après, bien sûr
il se sent tout con
avec sa sueur seule pour témoigner du fait qu'il est
concret et repérable par les services sociaux
(je voulais pas dire con je voulais dire Napoléon ou Alexandre dans une
région de notre mauvaise gueule de bois commune très éloignée des isoloirs)
moi travailleuse du verbe
rabatteuse de salive
vendeuse de postillons
je voulais pas dire qu'il puait
je voulais dire je ne saurais jamais dire à quel point
être dans un lieu public entre nos gueules publiques de gens publics
est toujours riche d'imprévus et de possibilités
société Grande Narine
il y a un temps pour s'emmerder et un temps pour ramasser les morceaux
certains jours j'en chialerais de reconnaissance
07:25 Publié dans Bouts de peau, fins de séries | Tags : pas dire qu'il puait, dingue, insulter les personnes et les biens | Lien permanent | Commentaires (0)