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01/03/2015

Ouste n°23

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Y a pas que les mauvaises nouvelles dans la vie, camarades : L'Ouste nouveau est arrivé. Comme d'habitude, c'est copieux, c'est costaud, c'est éclectique — et avec ça, ça reste cohérent. Une excellente raison de passer sa vie au chiottes, donc, et pour moi, un petit plaisir chauvin, vu que les poètes du 6-9 y sont vachement bien représentés. Bref, 12 euros port compris, c'est vraiment pas cher payé.

Merci à Hervé Brunaux et vivent la création et l'exagération !

 

07/12/2014

Avec ce truc la poésie

(ce qu'il y a avec ce truc la poésie c'est qu'on reste peut-être plus qu'ailleurs prisonniers de nos réflexes & idées reçues. Par exemple, si je dis que ce qui m'intéresse dans le métier de poète c'est la gloire et l'argent on va dire que je manie subtilement une ironie dont le fond de désespoir etc etc. et que ce n'est pas grave, que six milliards d'humains moins des poussières s'en foutent.

Mais je reste sur ma position : je suis vraiment devenu poète pour l'argent. Et la gloire. Et la coke et les putes et l'Académie Française, si tant est qu'il y ait une différence. Je veux être mainstream, moi. Je suis prêt à me faire récupérer. À vendre ma mélodie intérieure à l'industrie de la pub. Et je m'étonne de ne pas encore avoir reçu de propositions.

En attendant, je rentrais hier tard dans la nuit avec le papa et la maman d'un journal pour les enfants.

Certains d'entre nous étaient bourrés. Mais on était tous au bord de l'épuisement. Mais on était tous au bord de l'épuisement et QUAND même encore plein de poésie. Malgré le vent le froid les deux fleuves les métros fermés.

Jaloux de notre succès, le maire de la Grande Ville avait organisé un événement international à base de pognon et d'ampoules destiné à faire quadrupler la population de l'agglomération pour un week-end et à paralyser le réseau de transports en commun. Il l'avait fait dans le seul but de nous emmerder, nous, nous trois plus les quelques poètes/éditeurs/gérants de MJC qu'on venait de quitter. Les mecs les plus puissants de la terre, bien plus que le Tsar de Russie ou le Roi de Chine, j'avais des preuves mais elles n'arrivaient pas à me sortir du cerveau dans le bon ordre alors je levais mon vin chaud aux délires logistiques qu'il avait fallu accomplir pour traîner tous ces Chinois Italiens Baltes Australiens Suédois avec leurs bonnets et leurs appareils photo, rien que pour nous faire chier, rien que pour nous faire chier moi et mes potes.

Ça s'est passé tout comme je vous dis.)

 

06/11/2014

Des coquilles et des ours

Vous allez dire que je ne me presse pas pour changer la face de la pensée occidentale avec ma série sur le quotidien, mais il se passe des trucs dans mon quartier, voyez-vous.

Alors voilà.

Depuis un peu plus d'un an, maintenant, je collabore à un mensuel ludo-culturel pour le jeune public appelé Patatras !, lancé à Lyon 7è et diffusé sur Lyon-Saint-Étienne-Grenoble.

Au début, j'avoue que j'y allais surtout parce que c'étaient des potes.

Et puis voilà. À force de livrer chaque mois mes 6000 signes, de me torturer le cerveau pour pondre une chronique qui soit non seulement compréhensible pour tout(e) aspirant(e) à l'entrée en 6è, mais qui prenne aussi un fait historique ou un personnage plus ou moins réel par un bout inattendu, j'y ai pris goût.

Surtout depuis qu'on m'a offert une série animée à moi tout seul pour caser au gueuloir tout ce qui ne tenait pas dans mes 6000 signes !

Enfin bref. Comme ça commençait à bien marcher, notre délicieuse direction de la rédaction a trouvé un moyen original pour rester pauvre : ils ont décidé de se lancer dans l'édition.

Et ça tombe bien, parce que Faustine Brunet, qui travaille comme illustratrice dans le magazine, a écrit/dessiné un très beau livre.

En voilà la couverture :

 

Les poissons ont disparu.jpg

Ainsi naquirent les éditions Coquille d'ours. Vous pouvez d'ores et déjà aider se projet à ne pas tomber à l'eau (où il n'y a plus de poissecaille de toute façon, c'est marqué dessus !) en précommandant l'ouvrage ou en faisant un don à l'asso ici.

 

L'équipe de Patatras ! sera présente ce week-end au salon du livre de la petite édition et de la jeune illustration de Saint-Priest.

 

Et demain, tant pis pour la pensée occidentale, je vous causerai du grand frère de Patatras ! la revue Foutou'art.