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11/01/2019

Soirée lancement 21 minutes vendredi 18 janvier

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L'increvable Fabien Drouet lance la semaine prochaine sa revue gratuite de "poésie au sens large" : ça s'appelle 21 minutes, ça se fête vendredi prochain, j'en suis, soyez-en !

 

 

28/11/2018

Realpoetik #15 est en ligne... et dans le monde Diplo

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Cher monde cruel,

 

Tout ça ne doit pas nous faire oublier que la Realpoésie bouge encore.

Avec ce coup-ci :

Jindra Kratochvil,

Antoine Brea,

Melchior Liboà,

Arno Vogelsang

et ma pomme (lisant un gros livre d'Anne Kawala),

le tout magnifiquement mexicainement baroquement illustré par Anabel Serna Montoya.

 

Note que la revue s'invite ce mois-ci dans les colonnes du Monde diplomatique, sous les plumes de Sophie Eustache et Anne-Laure Lemancel.

Qui causent aussi de nos confrères de Muscle, Revu, Pli, La Terrasse, autant dire que tu y croiseras les camarades Drouet, Vazquez, Calleja, et un tas de gens sympa.

Extrait :

"Venant enrichir un paysage composé d’une centaine de publications, portées par le désir de faire entendre ce que l’édition en place accueille bien peu (0,3 % du chiffre d’affaires des ventes de livres en 2017), une dizaine de revues de poésie ont été fondées ces cinq dernières années. Parmi elles, Muscle, Revu, Pli, La Terrasse, Realpoetik (en ligne).

Elles partagent un mode de fabrication artisanal, à base de débrouille et de bricolage."

Avec en prime un extrait d'Antoine Mouton, tout droit sorti de REAL#14.

 

La bise.

 

14/09/2018

Patatras (pour les paléontologues du futur)

Patatras.jpg

Cher monde cruel,

 

Je n'en ai pas souvent parlé ici, mais au cours de ces cinq dernières années, j'ai aussi contribuer à pervertir la jeunesse.

En collaborant à Patatras !, magazine gratuit pour enfants distribué en

Au début, j'y suis allé surtout parce que c'était des potes, et puis j'ai fini par me prendre au jeu.

Le principe de la chose était à vrai dire assez alléchant : rien de moins que parler aux gamins sans les prendre pour des cons - un peu comme Grodada, mais avec plus de cheveux.

Je tenais la chronique "la belle histoire de tonton Grégoire", comme son nom l'indique, une chronique historique.

La revue a eu un succès certain, avec autour de 20000 exemplaires écoulés sur la fin - et ce, sans cesser de bouffer du bovin bien enragé.

Aujourd'hui Patatras ! s'accorde une pause à durée indéterminée. C'est plus que mérité. Mais les numéros peuvent toujours être lus sur patatrasmag.com.

Et je dois dire que ce qui a commencé comme un pur exercice de style a réussi à me faire accoucher de quelques textes dont je suis vachement fier - voire, saison trois l'eau, ou, saison deux, le corps.

(Car chaque numéro avait un thème, cher monde cruel)

C'est d'ailleurs ce numéro sur le corps, et ma chronique sur le trafic de prépuces du Christ au moyen-âge, qui m'ont valu ma première lettre de protestation comme écrivain.

J'ai eu l'immense privilège, chaque mois puis tous les deux mois, de découvrir en avance les productions des uns et des autres et d'en corriger l'orthographe du jour au lendemain, parce que c'est ça l'amour.

Aujourd'hui sort le numéro "Dinosaures", le dernier de cette formule-là. Et je pense à Nico, Emma, Duck, Annabel, Mario, La Coulure, Corinne, Claire, Edwige, et tous ceux que j'oublie, et j'ai envie de dire : on a bien bossé.

Je pense aussi aux dizaines de milliers de gosses du Rhône, de la Loire et de l'Isère qui vont trouver Petit ours brun bien cucul, à partir de maintenant.

Et je pense aussi que je suis très loin d'en avoir fini avec cette équipe.