Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

14/09/2018

Patatras (pour les paléontologues du futur)

Patatras.jpg

Cher monde cruel,

 

Je n'en ai pas souvent parlé ici, mais au cours de ces cinq dernières années, j'ai aussi contribuer à pervertir la jeunesse.

En collaborant à Patatras !, magazine gratuit pour enfants distribué en

Au début, j'y suis allé surtout parce que c'était des potes, et puis j'ai fini par me prendre au jeu.

Le principe de la chose était à vrai dire assez alléchant : rien de moins que parler aux gamins sans les prendre pour des cons - un peu comme Grodada, mais avec plus de cheveux.

Je tenais la chronique "la belle histoire de tonton Grégoire", comme son nom l'indique, une chronique historique.

La revue a eu un succès certain, avec autour de 20000 exemplaires écoulés sur la fin - et ce, sans cesser de bouffer du bovin bien enragé.

Aujourd'hui Patatras ! s'accorde une pause à durée indéterminée. C'est plus que mérité. Mais les numéros peuvent toujours être lus sur patatrasmag.com.

Et je dois dire que ce qui a commencé comme un pur exercice de style a réussi à me faire accoucher de quelques textes dont je suis vachement fier - voire, saison trois l'eau, ou, saison deux, le corps.

(Car chaque numéro avait un thème, cher monde cruel)

C'est d'ailleurs ce numéro sur le corps, et ma chronique sur le trafic de prépuces du Christ au moyen-âge, qui m'ont valu ma première lettre de protestation comme écrivain.

J'ai eu l'immense privilège, chaque mois puis tous les deux mois, de découvrir en avance les productions des uns et des autres et d'en corriger l'orthographe du jour au lendemain, parce que c'est ça l'amour.

Aujourd'hui sort le numéro "Dinosaures", le dernier de cette formule-là. Et je pense à Nico, Emma, Duck, Annabel, Mario, La Coulure, Corinne, Claire, Edwige, et tous ceux que j'oublie, et j'ai envie de dire : on a bien bossé.

Je pense aussi aux dizaines de milliers de gosses du Rhône, de la Loire et de l'Isère qui vont trouver Petit ours brun bien cucul, à partir de maintenant.

Et je pense aussi que je suis très loin d'en avoir fini avec cette équipe.

 

 

06/11/2014

Des coquilles et des ours

Vous allez dire que je ne me presse pas pour changer la face de la pensée occidentale avec ma série sur le quotidien, mais il se passe des trucs dans mon quartier, voyez-vous.

Alors voilà.

Depuis un peu plus d'un an, maintenant, je collabore à un mensuel ludo-culturel pour le jeune public appelé Patatras !, lancé à Lyon 7è et diffusé sur Lyon-Saint-Étienne-Grenoble.

Au début, j'avoue que j'y allais surtout parce que c'étaient des potes.

Et puis voilà. À force de livrer chaque mois mes 6000 signes, de me torturer le cerveau pour pondre une chronique qui soit non seulement compréhensible pour tout(e) aspirant(e) à l'entrée en 6è, mais qui prenne aussi un fait historique ou un personnage plus ou moins réel par un bout inattendu, j'y ai pris goût.

Surtout depuis qu'on m'a offert une série animée à moi tout seul pour caser au gueuloir tout ce qui ne tenait pas dans mes 6000 signes !

Enfin bref. Comme ça commençait à bien marcher, notre délicieuse direction de la rédaction a trouvé un moyen original pour rester pauvre : ils ont décidé de se lancer dans l'édition.

Et ça tombe bien, parce que Faustine Brunet, qui travaille comme illustratrice dans le magazine, a écrit/dessiné un très beau livre.

En voilà la couverture :

 

Les poissons ont disparu.jpg

Ainsi naquirent les éditions Coquille d'ours. Vous pouvez d'ores et déjà aider se projet à ne pas tomber à l'eau (où il n'y a plus de poissecaille de toute façon, c'est marqué dessus !) en précommandant l'ouvrage ou en faisant un don à l'asso ici.

 

L'équipe de Patatras ! sera présente ce week-end au salon du livre de la petite édition et de la jeune illustration de Saint-Priest.

 

Et demain, tant pis pour la pensée occidentale, je vous causerai du grand frère de Patatras ! la revue Foutou'art.