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18/10/2012

Lecture

Carré 30.jpg


Notez bien cette information : je me produirai le mardi 23 octobre 2012, au Carré 30, 12 rue Pizay (Lyon 1er), à 20 heures.

Si vous voulez savoir s'il y aura des sons articulés,

Si vous voulez savoir s'il y aura des sonnets,

Si vous voulez savoir si je fais du monocycle en scandant,

Si vous voulez savoir si je récite du Rimbaud nu en sautant à travers un cerceau enflammé,

Rendez-vous mardi.

C'est payant mais seul le crime ne paie pas.

Et je vais essayer de ne pas assassiner la poésie française.

Paf : 8 ou 5 euros selon les bourses.

A mardi.


01/10/2012

Chabadalambda

Affiche Agend'arts.jpg

Et puisqu'en ce moment les gueuloirs se bousculent, je saute sur la moindre occasion de reposer un peu mes cordes vocales. Sachez donc que je serai le mercredi 3 octobre à 20 heures à Agend'arts en qualité de mercenaire de la six-cordes, pour accompagner un excellent texte de Béatrice Brérot et Samantha Barendson.

Sans vouloir me la péter, ces dames ont vraiment du swing dans la glotte.

A mercredi, donc.


 

100 000 Indiens

100 000 indiens.jpg

Ce qui s'est passé ce samedi 29 septembre, dans le cadre de l'opération 100 000 poets for change

Place de la Bourse (Lyon 2è)

(à deux pas et demi du coup de couteau

qui rendit célèbre Caserio)

est extraordinaire.

100 000 Indiens ont fait Little Big Horn sur la bourse.

Le pouvoir de l'argent a été pulvérisé.

Wall Street n'est plus.

Les lames, c'est fini, Caserio !

Une poignée de poètes ont suffi.

Et leur verbe.

(F. Houdaer, S. Barendson, B. Brérot, Y. Bressande, B. Deglet, P. Catherinot, P. Pigani, G. Damon, M. Thion par correspondance, la Sainte Vierge (qui est américaine)),

On ne l'a dit à personne,

pour l'instant,

en-dehors des poètes,

seules 23 spectateurs le savent.

Dont un chien.

Dont les rédac-chefs et fondateurs de Foutou'art.

Dont une nuée de rossignols paniqués.

Mais on ne l'a dit à personne, parce qu'il y a trop d'intérêts en jeu,

Parce qu'il y a des balayeurs, sur les places boursières,

des femmes de ménages,

des gamins mal payés qui apportent le café,

des secrétaires qui se donnent du mal,

et, à ceux-là, on n'en veut pas, du mal.

Comme d'habitude avec la poésie,

il se passera deux ou trois siècles

avant que notre exploit soit reconnu.