22/06/2015
C'est beau, c'est con, ça vient de sortir
Aime ta connerie.
Porte-la fièrement.
Plonge-toi dans le catalogue des éditions Gros Textes.
Et pendant que t'y es, découvre la poésie contemporaine.
Et l'œuvre du type qui a fait la couverture.
Et causes-en à ton libraire.
Car c'est joli, compact, ça tient dans la poche, ça fait 81 pages et et tout ça pour 7 euros.
Et ça rappe, et ça gratte, et ça décape, du moins on a bossé pour.
Bref, une date dans l'histoire de l'esprit humain.
Particulièrement dans un contexte contemporain.
J'aurais dû le dédier à Alain Finkielkraut, tiens.
07:00 Publié dans Conneries, Livre, Publications | Tags : nouvelle parution, recueil de poésies, 99 noms d'un seul truc, conneries, gros textes, une date dans l'histoire de m'esprit humain | Lien permanent | Commentaires (2)
01/03/2015
Ouste n°23
Y a pas que les mauvaises nouvelles dans la vie, camarades : L'Ouste nouveau est arrivé. Comme d'habitude, c'est copieux, c'est costaud, c'est éclectique — et avec ça, ça reste cohérent. Une excellente raison de passer sa vie au chiottes, donc, et pour moi, un petit plaisir chauvin, vu que les poètes du 6-9 y sont vachement bien représentés. Bref, 12 euros port compris, c'est vraiment pas cher payé.
Merci à Hervé Brunaux et vivent la création et l'exagération !
07:00 Publié dans Publications, Revues | Tags : ouste, hervé brunaux, grégoire damon, revue, béatrice brérot, charles pennequin, armand le poète, samantha barendson | Lien permanent | Commentaires (0)
15/02/2015
Égorgez une chèvre pour Allonneau...
... ou alors, si vous avez la fibre trop brigittebardesque pour faire du mal aux animaux, allez sur le site du Pédalo Ivre et achetez son bouquin. Ou mieux. Posez une semaine de congés et harcelez votre libraire préféré, un jour avec une fausse barbe, le lendemain avec une perruque blonde, le surlendemain en Burqua, pour qu'il commande des stocks dignes de ce nom de ce petit chef-d'œuvre intitulé La Vie est trop vraie — c'est peut-être un peu grossier comme ruse, mais des fois les libraires sont moutonniers.
Et pourquoi donc ? Parce qu'Allonneau, ce petit jeune d'à peine mon âge qui fait du skate du côté de Lille, est un poète comme il s'en compte sur les doigts de la main gauche d'un Django Reinhart qui serait atteint de lèpre. Un poète qui me fait remettre en cause tout ce que je croyais savoir sur la poésie. Ceux qui ont lu son Polder paru en 2013 et préfacé par rien que moins que Pennequin sont déjà au courant, mais là il enfonce le clou.
Une preuve ? Voilà :
mon chat se promène toute la journée en murmurant le chat c'est vraiment un truc génial (p.53)
Mais encore ?
moi
je ne suis pas arrogant
un conducteur roule à contresens. je ne demande même pas aux policiers s'il est ivre
je me tais et je meurs (p.8)
L'absence de majuscules est d'origine, et d'ailleurs, comme me l'a dit récemment son directeur de collection, on n'aime pas trop les majuscules au Pédalo. De toute façon, dans le monde d'Allonneau, rien ne mérite de majuscule. Il y a évidemment dans son bouquin quantité de textes plus longs que ceux que je viens de vous citer, mais 1) je ne suis pas payé pour faire cette critique, moi qui n'en fais jamais, je n'ai donc aucune raison de me faire chier à recopier du texte, et 2), je ne voudrais pas vous déflorer la lecture de ce livre.
De toute façon, vous avez déjà compris : depuis qu'Allonneau publie, le scandale de la mort de Topor est un peu moins douloureux.
14:12 Publié dans Livre, Publications | Tags : la vie est trop vraie, simon allonneau, le pédalo ivre, fred houdaer, topor | Lien permanent | Commentaires (0)