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09/10/2018

Train, bisons, Malamud (1914-1986)

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"Yozip était assis dans ce train cahotant, infiniment étonné par le voyage et le panorama. Par une fenêtre il vit un troupeau de bisons qui marchaient en file indienne dans la neige. Plus à l'avant sur la ligne, deux gigantesques bisons, l'air menaçant, faisaient face au cheval de fer qui arrivait, haletant. Non loin de là, un bison déféquait dans la neige.

Je me sens seul comme lui, pensa Yozip, mais personne ne me verra comme je le vois".

 

Bernard Malamud, Le Peuple élu

 

01/10/2018

Fast-food : la presse luxembourgeoise déchaînée

Article FF Tageblatt Littéraire.jpg

 

Cette semaine une critique de Fast-food a poussé dans les pages littéraires dans Tageblatt, le deuxième quotidien du Grand-duché du Luxembourg !

Luxembourg, doux rivages où une entreprise de restauration rapide très connue a installé son siège européen afin d'organiser son optimisation fiscale par une politique de déficit artificielle...

Comme quoi on écrit des fois des romans vachement internationaux.

Luxembourgeois de tous les pays unissez-vous !

Et encore un grand merci à Nicolas Blondeau !

 

27/09/2018

"Fast-food" : nouvelle critique + viens donc dans la première sélection du prix Eugène Dabit

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Cher monde cruel,

 

Y a plus de saisons. Noël est tombé en septembre. Y a d'abord mon roman Fast-food qui se retrouve dans la première sélection du prix Eugène Dabit - dixit le Actualitte :

 

"La première sélection est la suivante :

Guy Boley, Quand Dieu boxait en amateur, Grasset
Jérôme Chantreau, Les Enfants de ma mère, Les Escales
Grégoire Damon, Fast-Food, Buchet-Chastel
Pascal Manoukian, Le Paradoxe d’Anderson, Seuil
Nicolas Mathieu, Leurs enfants après eux, Actes Sud
Sonia Ristić, Des Fleurs dans le vent, Intervalles
François Salvaing, H.S., Arcane 17
Estelle-Sarah Bulle, Là où les chiens aboient par la queue, Liana Levi
Jean-Pierre Suaudeau, Les Forges, un roman, Joca Seria
 

« Premier roman pour certaines ou certains, heureuse confirmation pour d’autres, ils ont en commun de témoigner de la vitalité des aspirations populaires à la dignité et à la reconnaissance, dans la violence d’un système qui écrase les volontés, ruine la mémoire et détruit tout à la fois la nature et les hommes. Le peuple a toujours son style, et, avec ses souffrances, ses rêves et ses défis, ses ambassadeurs pour en porter brillamment la voix », explique le jury du Prix Eugène Dabit."

 

Comme quoi personne n'est à l'abri.

 

En plus de ça, Caroline de Benedetti me fait la surprise d'une magnifique lecture du bouquin sur le site de l'asso littéraire nantaise Fondu au noir. Et ce malgré que j'ai même pas fait un polar.

Merci à elle.

Me v'là bien attrappé, moi qui croyait qu'à notre époque un gros truc en prose avait une vie de deux mois max.