22/06/2014
Pour saluer le retour de l'été...
Je t'emmerde, soleil. Tu peux me cracher à la gueule tous les marteaux que tu voudras, tu me la fais pas, à moi.
Quinze milliards d'années. Que tu nous la fais avec les mêmes ficelles.
Oh, pour l'ostentatoire, tu sais y faire. Te traîner, paresser et flâner jusqu'à onze heures du mat, tu t'y connais. Tu prends ton temps, tu grignotes encore un bout de short aux jambes des filles - au moins trois centimètres depuis l'année dernière, si ne me trompe pas - , tu fais ton numéro, ta grosse gueule brûlante et tes bruits de salle de bains, et puis quoi.
Tu deviens prévisible.
Je t'emmerde, toi et tes flammes. Toi et ta susceptibilité. Toi et tes carnages dans les maisons de retraite. Toi et ta symbolique guillotinesque de néant. Et tes ventes record de brumisateurs.
Je t'emmerde, et je te laisse ta putain de photosynthèse, tes brûlures saisonnière, ta soif.
Devait être ton chef d'oeuvre, la soif. Ça t'irait bien, ça une clientèle captive.
Eh bien, pour ta gouverne, je l'emmerde, ta soif. Je m'en passerai pour cet été.
Tu sais quoi ?
J'ai emporté la mienne.
Je l'avais en naissant.
23:22 | Tags : soleil, été, photosynthèse, soif | Lien permanent | Commentaires (1)