01/09/2024
À tous ceux que j'oublie disponible en librairie
Mon nouveau bouquin est bleu comme une orange.
Il s'appelle À tous ceux que j'oublie.
Est paru à La rumeur libre.
Coûte 13 euros.
De vieux jeunes poèmes.
Des tentations d'extrêmes.
De la fin du monde pépère.
Du désir d'explosion.
Votre libraire peut vous le fourguer.
Vous pourrez en découvrir des bouts le 13 septembre à la Librairie Terre Des Livres (Lyon) et le 29 novembre à la Librairie la Nouvelle dérive (Grenoble). Les deux fois avec Katia Bouchoueva qui présente le magnifique "Criques" chez le même éditeur.
Ceusses et celles qui seront au festival MidiNinuit poésie à Nantes le 12 octobre en ouïront aussi sur une partition signée Trevor Reveur.
Y a même moyen qu'il en fuite au cours de la soirée DP#3 à la galerie L'Abat-Jour le 27 septembre.
Mais je vous recauserai de tout ça en temps voulu.
21:11 Publié dans Bouts de peau, Gueuloir, Livre | Lien permanent | Commentaires (0)
02/09/2023
Grosse fatigue
Après neuf mois de travail acharné, mon recueil "Piéton" avec des illustrations de Laurent Santi et publié sous les bons auspices de Vanhonfleur Delabodega aux fabuleuses Éditions Ni Fait Ni À Faire est ÉPUISÉÉÉÉÉÉÉÉÉ...
09:07 Publié dans Gueuloir, Livre | Lien permanent | Commentaires (0)
17/07/2023
ON T’AURAIT DIT IL Y A QUELQUES ANNÉES QUE TU T’ENGAGERAIS DANS UN TRUC PAREIL
Tu te serais bien marré. Ayant toujours considéré d’un œil circonspect pour ne pas dire caustique. Les cargaisons de bouquins de sagesse qui se déversaient à flot continu sur les tables des librairies. Les présentoirs des supermarchés. Les étals des stations-service. Les tables de nuit innocentes.
Pourquoi développement d’abord ? Pourquoi personnel ? Quel intérêt a le monde à ce que tu sois plus, a fortiori plus toi, en quel honneur il faudrait que tma personne, en admettant qu’un tel truc existe, se développe engraisse s’élargisse prospère s’étende aille au bout du bout de son potentiel, en admettant que quelque chose comme un potentiel existe ?
Et puis. Tu étais comme tout le monde : tu as cru que ça tiendrait la route. Ça faisait des années que ça tenait.
Ça : la vie. Le bordel.
La souffrance le malheur tu étais contre. C’est-à-dire. En tant que poète. Tu en as bien bouffé des clichés sur la souffrance des artistes. Le sublime sacré intouchable de la souffrance des artistes. Toi en tant que poète tu avais pour principe d’être le type de base : vivre travailler manger chier procréer. Comme tout le monde.
Tout le monde : tout ce qui se trouve entre SDF et secrétaire d’état.
(Démangeaisons.)
08:29 Publié dans Livre, Spi, développement perso | Lien permanent | Commentaires (0)