21/05/2014
Trimards
alors ça y est
tu as ton billet
tu vas quitter la ville
félicitations
ça faisait longtemps qu'on en parlait entre nous
on se demandait Mais comment ils font pour se regarder dans la glace
avec un bled pareil
oui c'est bien
mais t'agite pas comme ça
tu me rends nerveux
on l'a fait avant toi le trimard
(tu détestes ce ton professoral
eh bien
nous aussi)
tu sais pas de quoi c'est fait une ville
c'est en chewing gum
ça colle à la semelle
et où que tu ailles tu la trouveras fossilisée sous une table
c'est pour ça qu'une ville on ne peut en parler que le verre à la main
(quitte à avoir une table devant soi
n'est-ce pas)
16:40 Publié dans Bouts de peau | Tags : trimards, villes, quitter la ville, bled paumé | Lien permanent | Commentaires (0)
19/05/2014
Un samedi soir au Croiseur
Ça se passe au Croiseur, et ce coup-ci, c'est le Syndicat des poètes qui vont mourir un jour en grande formation qui s'y colle. À quoi, me direz-vous ?
Au tout frais festival des Agapes, dont le concept est aussi simple qu'efficace : littérature + bouffe = gens heureux.
Je ne sais pas vous, mais moi je m'y retrouve.
Le festival commence ce vendredi 23 mai à l'heure de l'apéro, mais en ce qui nous concerne, nous irons déclamer le samedi 24 aux alentours de 22h (tisane ou digeot selon les sensibilités littéraires).
Le Croiseur, c'est 4 rue Croix-Barret, Lyon 7ème, ce qui, en métro donne : Ligne B, arrêt Place Jean Jaurès, puis plein ouest, moussaillon, c'est à cinq minutes.
ET pour tout autre renseignement, cliquer ici.
14:48 Publié dans Gueuloir | Tags : lecture, agapes, festival, le croiseur, syndicat des poètes qui vont mourir un jour | Lien permanent | Commentaires (0)
17/05/2014
Et quand l'angoisse...
Et quand l'angoisse passe
faut secouer la tête, mec
rien dire et profiter
goûter la vibration.
Puis après, tout coule.
Un siphon au ventre.
Un robinet au crâne.
Et puis la nuit s'allonge — peuchère !
Plus rien à oublier, pourquoi tu veux dormir ?
Et quand l'angoisse passe,
Attends un peu le vide,
fais-lui confiance, la revoilà.
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Allons faire un tour dehors,
voir si la nicotine nous aime encore.
20:28 Publié dans Gueules de bois | Lien permanent | Commentaires (0)