05/01/2018
Et l'année s'avance comme si elle avat que ça à foutre
voici venir le temps où l'homme
(le
poète, le
gros, ce
plouc de Stéphanois
appelez-le comme vous voulez)
soudain se rend compte
qu'il est trop vieux pour s'engager dans la Légion Étrangère.
Pas que l'expérience du feu
lui manque - il sait
qu'aucune balle n'est plus irrésolue
qu'un nourrisson avec bronchiolite
ayant la dalle.
Mais quand même.
Il aurait pu apprendre la langue.
Il aurait pu apprendre
à marcher à 88 bpm
ni plus, ni moins -
tous les poils de sa barbe
au garde-à-vous
devant les jeunes filles ébahies.
09:49 Publié dans fins de séries | Tags : vieux, gros, légion étrangère | Lien permanent | Commentaires (0)
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