20/08/2015
Genova per noi
Y a pas que la poésie dans la vie.
Hélas ou tant mieux, selon la saison.
Y a pas la vie dans la poésie.
Hélas ou tant mieux, selon la latitude.
Dans cette ville les murs parlent.
C'est sale, c'est grouillant, ça hait le trottoir et l'angle droit, comme il se doit dans une ville portuaire.
Ça parle des langues non indo-européennes et ça contemple des arcs-en-ciel d'hydrocarbures sur les plages de galets.
Dans cette ville les murs ont une conception de la poésie militante.
Ça réécrit joyeusement les vieux mots impossible, Capital, Liberté.
Et peut-être qu'il y a trop de majuscules, peut-être que ça ne veut rien dire, mais ça le dit, ça le gueule, ça l'affiche.
Hélas ou tant mieux, selon les tempéraments.
10:21 Publié dans Conneries | Tags : gênes, la poésie dans la rue, ville portuaire, quartiers lumpen | Lien permanent | Commentaires (0)