Mes deux nouveaux bouquins !!!

Cher monde cruel,

 

Tu pourras pas dire qu'on a rien foutu car voici que pour ta hotte ton sapin ta table de nuit ton sac sortent :

 

Rouler des pelles, aux éditions Vanloo, dont l'éditeur dit :

 

"La vie devant un ordinateur c'est aussi la vie ! N'en déplaise.

 

Devant un ordinateur on discute on chante on rit il y a des méchants et des gentils mais « pour l'instant les muscles extenseurs de l'index et du majeur suffisent à notre bonheur. Dans l'iconographie catholique ce sont les doigts qui bénissent – quel rapport sans déconner ? »

Mais tous les rapports ! Ne vit-on pas cette vie extatique où nos amours ne sont plus virtuelles mais simplement immatérielles ? Où chaque injonction donnée part une petite fenêtre nous est comme une voix divine qui se pose sur notre épaule ? N'est-ce pas que ce bonheur permanent est magique ? Grégoire Damon ne s'exaspère pas, il s'amuse, il s'émerveille, que la souris forme ainsi la main à la bénédiction.

En une dizaine de poèmes il nous invite à prendre forme dans l'ordinateur, notre prison si douce où nous nous transformons mutuellement en anges et nous adorons dans la plus parfaite prophylaxie."

 

Tu peux l'acheter ici, ou dans n'importe quelle librairie.

 

Et :

 

Piéton, aux éditions Ni fait ni à faire, avec des illustrations de Laurent Santi.

 

Dixit l'éditeur :

 

"Pamphlet contre les automobilistes, les SUV, les grosses voitures cylindrées avec de gros nombrils câblés au monde à coups de pipelines et de gaz d’échappement. Des poèmes qui marchent à pieds et qui tiennent bons dans le brouhaha des klaxons. Des poèmes en bonne compagnie, tout un univers visuel déroulé par Laurent Santi, comme il sait si bien le faire."

 

Il y a un tirage de tête avec une cassette audio exclusive produite par moi et l'extraordinaire Chateaugué.

Tu l'achètes là.

 

Des bises.

Tentative de poème du 17 novembre - rouler des pelles

voici ce que je voulais te dire à propos de rouler des pelles :

à un certain stade de la fatigue sur les réseaux sociaux

particulièrement après un ou deux godets de vin dans le cornet

tout prend une texture molle et cotonneuse :

le bleu vire

soudain au marron

l'oiseau ne chante plus il

cherche une solution à ses problèmes de transit.

 

derrière son derrière chacun aimanté par sa propre lumière

nous ne faisons rien d'autre que ce que font les hommes les plus puissants de la planète -

et pendant ce temps-là

chacune de nos langues reste dans sa propre bouche

haineuse

sûre de son droit

s'énervant autour d'une saloperie de confiserie absente