22/04/2014
Trop-plein
J'ai des obscurités de CV et des ambigüités contractuelles... En quantité, si vous saviez. J'ai des retards de sommeil et des friches industrielles plein l'ordinateur... J'ai des chauve-souris, des comptables et des labyrinthes... Des lectures en suspends et des bibliothèques à jamais en deuil par défaut de confection d'espèce... C'est toujours moi qui frise la banqueroute mais qui finis le mois à un euro de l'interdit bancaire.
Mais je m'en sors vivant, toujours. Tellement que ça n'en est pas juste. Que c'en est trop banal. Pas à la hauteur du concours de tragédies qui m'explose dans la tête tous les vendredis saints.
Faudrait ne pas avoir mal au ventre, faudrait pas sentir son humanité en odeurs d'aisselles dans le métro. Mais comme vous savez, on fait aller.
20:19 Publié dans Gueules de bois | Tags : cv, contrats, banqueroutes, découverts autorisés, vivant toujours | Lien permanent | Commentaires (0)