Et ça continue, et ça continue, et ça continue...

Je le fais toujours quand tu n'es pas là

On m'a dit que ça passerait avec l'âge

Eh ben non

Donc

tu me surprendras la main dans le mouchoir

A ne rien faire d'alimentaire

A ne rien faire non plus pour la gloire

Ce serait presque comme si je bloquais sur mes vieilles fixations d'ado

Et la musique a un peu vieilli 

Et le monsieur qui pleure n'est vraiment un bon poète ni un bon chanteur

Mais j'ai la connerie très sensible

à la voix

Masturbation intellectuelle ! dis-tu

Pas du tout ma petite peau de gueule d'amour

Ceci est un acte de masturbation

Spirituelle 

Lendemain de quais

Petit déjeuner ce matin :

Deux cafetières.

Trois cigarettes.

Un gramme de paracétamol.

Un sachet de litière minérale (7litres).

Un litre de javel.

 

Après, retour des dernières images de la soirée d'hier : tangage. Ce n'est pas une journée de flemme en chaos-cerveau, c'est un fier galion sous le grain. Marin, souquez ferme ! Et puis la ferme. Rangé quelques vieux papiers, tomber sur les diplômes : Master en gueule de bois contemporaine. Licence y ment. (si seulement ! ) Baccalauréat généralissime option gueuloir.

Et tout le reste de la journée à voir passer par les sabords.

 

Eh non ! Ça ne fait pas un quotidien. Toute ressemblance avec la journée d'hier serait fortuite et involontaire.

Complément à la note précédente

J'AIME : Les revues, leurs peau de gueule buisson ardent, et avoir un joli dessin de Pennequin en face de moi (cf. Ouste).

J'AIME PAS : Les poètes qui utilisent lâchement la technique du marronier dans un but publicitaire.