03/04/2024
Ouais ouais ouais ouais ouais ouais
15:13 Publié dans Gros Truc en Prose (GTP), Gueuloir, Spi, développement perso | Lien permanent | Commentaires (0)
01/10/2019
OhO7 (GTP version archange)
Fred avertit le monde - via Zuckerberg -
qu'aujourd'hui vingt-neuf septembre est la Saint Gabriel
BONNE FÊTE À TOUTES LES TRANSMISSIONS !
ce qui est troublant - je pense à vous, facteurs
c'est qu'hier soir zéro heures sept -
je pense aussi à vous, ô chauffeuses de camions UBS -
ou mettons ce matin toutes premières minutes
- et vous coursiers, vous maillots jaunes UBER, vous livreurs &
livreuses de repas pour nonagénaires -
ce qui était, ce qui reste troublant
et qui fait grésiller des transmissions (justement)
synaptiques insoupçonnées
dans mon liquide céphalorachidien
c'est que zéro heures sept
fut pour moi le vingt-neuf septembre deux mille dix-neuf
l'heure où l'être aimé fit les ultimes relectures des ultimes corrections des ultimes pages de mon Gros Truc en Prose (GTP)
(c'est un nommé Gabriel qui parle)
et que ce Gabriel justement
était l'ange annonciateur de l'incipit (jury
d'attribution des bourses de créations Auvergne-Rhône-Alpes
vous savez de qui je parle)
transmissions
variations
six ou sept mille versions du manuscrit
sauvegardées sauvagement sur ma boîte mail
ultimes corrections
manuscrit fini
manuscrit fini dans mon disque dur
manuscrit fini version papier dormant sur la table basse
(il est presque mignon comme ça)
patron des postiers et des chauffeuses UBS
...
ce vingt-neuf septembre semble vouloir me dire quelque chose
mais quoi ?
06:21 Publié dans Gros Truc en Prose (GTP) | Lien permanent | Commentaires (0)
28/09/2019
GTP (version périmètre ombilical)
expliquez-moi ça scientifiquement :
quand j'écris un Gros Truc en Prose
je deviens instantanément gros
(gros comme un gros bout de viande - comme Luciano Pavarotti - comme la mauvaise foi d'un vendeur de souvenirs napolitain - comme Orson Welles plutôt que comme Marlon Brando, j'espère - comme Mathias Enard)
alors que quand j'écris des poèmes,
je deviens irrémédiablement maigre
(comme un clou qui sort de thalasso - comme le remords d'un CRS un samedi - comme le salaire d'un technicien de surface au noir - comme un chaton aveugle à qui il manque une patte qui tremble dans le fossé - comme mes chances de toucher le gros lot de l'Euromillions ou du Goncourt)
est-ce qu'il faudrait m'attaquer à des poèmes en prose
ou à un roman en vers
pour atteindre mon poids de forme ?
17:24 Publié dans Gros Truc en Prose (GTP) | Lien permanent | Commentaires (0)