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28/09/2019

GTP (version périmètre ombilical)

expliquez-moi ça scientifiquement :

quand j'écris un Gros Truc en Prose

je deviens instantanément gros

(gros comme un gros bout de viande - comme Luciano Pavarotti - comme la mauvaise foi d'un vendeur de souvenirs napolitain - comme Orson Welles plutôt que comme Marlon Brando, j'espère - comme Mathias Enard)

alors que quand j'écris des poèmes,

je deviens irrémédiablement maigre

(comme un clou qui sort de thalasso - comme le remords d'un CRS un samedi - comme le salaire d'un technicien de surface au noir - comme un chaton aveugle à qui il manque une patte qui tremble dans le fossé - comme mes chances de toucher le gros lot de l'Euromillions ou du Goncourt)

est-ce qu'il faudrait m'attaquer à des poèmes en prose

ou à un roman en vers

pour atteindre mon poids de forme ?

 

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