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14/06/2015

Des Tanks russes mais pas sur les Champs Élysées

Y Affiche Korova slave.png

 

 

J'ai toujours envié ce truc qu'on dit que les Russes ont.

Ce truc absolu. Jusquauboutiste. Mystique.

Ce truc à régler la moindre peine de cœur la moindre tracasserie administrative avec une bouteille de vodka et un revolver.

Quoi que tu fasses, il n'y a qu'avec un orchestre tzigane que c'est vraiment la classe.

Y a eu la Moscovie le joug tataro-mongol les villes sorties des marais avec des vrais bouts de moujiks le charme discret des boudoirs de Catherine II Stalingrad tout un tas de gens derrière tout un tas de barbelés la gloire sous toutes ses formes et avec tous les types d'armements — comme quoi on perd pas toujours l'occasion de se marrer.

C'est pas Dmitri Karamazov qui dira le contraire mais il n'est peut-être pas de première fraîcheur, n'est-ce pas ?

Tout ça pour vous dire que le Syndicat des poètes qui vont mourir un jour explorent la poésie Slave contemporaine au Korova Bar ce jeudi et que ça va dépoter.

 

05/06/2015

A la conquête du Nord sauvage

Poésie Bang ! Bang ! Damon & Allonneau

 

Parce que c'est presque la Belgique et que la Belgique c'est pour moi l'Atlantide et la Jérusalem céleste ;

Parce que c'est des maisons en briques plantées sur de la houille en barre ;

Parce que je n'y suis jamais allé ;

Parce que c'est des pays plus à bière qu'à pinard ;

Parce que c'est François-Xavier Farine qui organise et que ça se passe en binôme avec Simon Allonneau ;

Parce que je ne suis pas loin de penser qu'on y vit à peu près comme dans ma ville natale et que je serais ravi de vérifier ;

Pour toutes ces raisons, et des foules d'autres, moi, le week-end prochain, je serai dans le Nord et heureux de l'être.

Voilà, c'est dit.

 

19/05/2015

Cahier des charges

hier soir cahier des charges rempli

bu du vin rouge et de la bière dans un centre de documentation anarchiste

parlé de poésie avec des gens qui gagnent peu d'argent

participé à bonne vibration collective

traîné sur les Pentes

terminé dans un cabaret russe où tout était rouge

chanté Dylan et Okoudjava pour une vodka-cornichon

devant des poètes qui suaient la poésie

devant une patronne qui travaille depuis la chute du mur

un décolleté vaste comme la Sibérie et profond comme le désespoir Russe

tout ça sous les auspices d'un débauché mystique dont un musée petersbourgeois prétend conserver la bite dans du formol

tout ça en un temps record et avec des moyens réduits

tout ça sans avoir lu un Corto Maltese depuis une dizaine d'années

 

et n'allez pas me dire que la poésie est autre chose que le recyclage de vieux clichés