07/04/2016
William Frederick Cody (1846-1917)
faut beaucoup de cadavres pour faire rêver les gosses
puis être organisé puis être entrepreneur
je viens de passer une semaine sur la vie de Buffalo Bill
putain ce que le gars était photogénique
(bute-moi ça mon fils — le premier scalp est pour Custer)
pour la première fois en Europe sous vos applaudissements
ce type-là impitoyable à cramer votre plaine
et à vous la revendre pour le clou du spectacle
c'est comme ça
tralala
les cheveux s'emmêlent sur la selle et avec la chaleur
le sang coagule deux fois plus vite
c'est une légende mais c'est toute une vie de travailleur honnête
trappeur tueur de bisons gentil organisateur du Pony Express
à l'époque on faisait pas dans la dentelle pour s'imposer
mais un génocide respectueux on fait ça très bien chez nous
suffit d'un peu d'imagination
suffit d'une énorme force de travail
suffit d'honorer correctement les adversaires d'hier
c'est comme ça
tralatsoin
et c'est beau vu des gradins
et ne me dites pas
que ça vous fait chier que le courrier arrive à temps
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12:14 Publié dans fins de séries | Tags : buffalo bill, tuer des indiens, créer une légende | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
Mate "Buffalo Bill et les indiens" de Robert Altman (1976), avec un Paul Newman comme tu ne l'as jamais vu !
Écrit par : Frédérick Houdaer | 16/04/2016
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