14/06/2015
Des Tanks russes mais pas sur les Champs Élysées
Y
J'ai toujours envié ce truc qu'on dit que les Russes ont.
Ce truc absolu. Jusquauboutiste. Mystique.
Ce truc à régler la moindre peine de cœur la moindre tracasserie administrative avec une bouteille de vodka et un revolver.
Quoi que tu fasses, il n'y a qu'avec un orchestre tzigane que c'est vraiment la classe.
Y a eu la Moscovie le joug tataro-mongol les villes sorties des marais avec des vrais bouts de moujiks le charme discret des boudoirs de Catherine II Stalingrad tout un tas de gens derrière tout un tas de barbelés la gloire sous toutes ses formes et avec tous les types d'armements — comme quoi on perd pas toujours l'occasion de se marrer.
C'est pas Dmitri Karamazov qui dira le contraire mais il n'est peut-être pas de première fraîcheur, n'est-ce pas ?
Tout ça pour vous dire que le Syndicat des poètes qui vont mourir un jour explorent la poésie Slave contemporaine au Korova Bar ce jeudi et que ça va dépoter.
20:03 Publié dans Gueuloir | Tags : lecture de poésie, cedrats, syndicat des poètes qui vont mourir un jour, poésie slave contemporaine, les russes débarquent | Lien permanent | Commentaires (0)
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