Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

03/05/2014

Variation sur un thème connu

Pas la peine d'essayer d'y couper. Il va falloir retourner au boulot, tout reprendre à zéro, comme au CP, et brûler des tonnes de cierges en espérant que ça y sera, encore une fois.

Ce n'est pas évident. Ce n'est pas facile. Rien n'est acquis. La cafetière crachote, le soleil te brûle les yeux et tu te demandes où tu as foutu le collyre.

Et personne ne te demande de faire ça. Il n'y a pas de raison. Tu pourrais te payer de belles vacances à enchaîner les séries sur le canapé. Mais non, toi, tu te crois au-dessus de ça, et rien que l'idée d'un jour sans souiller de papier de colle des sueurs froides.

Mais ce n'est pas facile. Ça n'a rien d'évident. Et parfois seule l'idée qu'à l'aune des planètes de l'âge du soleil du big crunch et de toutes ces sortes de choses tu aies exactement la même importance que Jésus, Bouddha, Dante, Marc Lévy et Lady Gaga est capable de te maintenir à ta table.

...

La question de savoir si c'est la conscience professionnelle ou une simple névrose, vraiment, c'est du luxe à ton époque et dans ta position.

 

Les commentaires sont fermés.