17/12/2012
Pendant les travaux...
Excuses en pack familial à ceux qui ont remarqué mon absence de ces derniers jours : j'étais en train de me chercher une esthétique pour le siècle à venir.
J'en ai encore des courbatures. Je peux à peine bouger le bout des doigts, mais ça suffit pour me pratiquer une ablation de toutes les excuses possibles concernant l'écriture.
Ah, l'écriture, sacrée écriture. Des fois, elle me fout des coups de pieds pendant mon sommeil, prend toute la place, s'annexe la couverture par décret et sans aucune consultations des acteurs locaux, et quand j'ai roulé au bas du lit, hébété, cligontant des yeux, elle a ce sourire cruel.
- Eh, tu es content de toi ? Tu te trouves postcontemporain, là, par terre, à chialer comme une poupée made in China ? Hahahahahaha (césure) hahahahahaha !...
Le rire en alexandrins, c'est pour me faire bien sentir combien c'est facile, pour elle, qu'un PROJET, un vrai, un générationnel, elle en ferait un chaque matin après cafetière-cendrier, si elle s'en donnait la peine, pendant que j'en serais, moi, encore à me limer les adverbes sur ma pauvre petite prose fast-food...
Malgré ces tentatives d'intimidation, et pour garder le moral, voici les images de ma première tentative comme acteur muet, dans le clip des excellents Queers of Montesquieu (voir le lien ci-contre) :
10:30 Publié dans Gueules de bois | Tags : écriture, projet, esthétique, acteur, queers of montesquieu | Lien permanent | Commentaires (0)
Les commentaires sont fermés.